Apprentissages au PIC

Les apprentissages et l’évaluation : l’une des pierres angulaires du PIC!

Les apprentissages au PIC : un incontournable 

Les apprentissages sont au cœur du Projet impact collectif depuis ses débuts.

Comme il s’agit d’un projet expérimental visant à mettre en œuvre de nouvelles approches collaboratives entre partenaires philanthropiques, institutionnels et communautaires, il est essentiel pour ces derniers de se donner les moyens de prendre du recul sur le déploiement du projet, ainsi que sur ses processus, limites et retombées. 

Crédit: Valérie Paquette

Comment se manifestent les apprentissages au PIC?

  • Le Projet impact collectif s’est beaucoup adapté depuis ses débuts grâce aux apprentissages. L’une de ses principales caractéristiques réside dans le fait de constamment prendre du recul pour en comprendre les forces et défis. C’est pourquoi l’apprentissage a été mis de l’avant dès le départ.

    Dès les premières années de la phase 1, grâce à la collaboration de partenaires, le PIC a soutenu la production de rapports de recherche et d’évaluation du projet en se basant sur l’expérience vécue par les parties prenantes.

    Ces rapports avaient deux objectifs :

    • Comprendre le chemin parcouru;

    • Tirer des apprentissages pour orienter les suites du projet.

    Au fil du temps, le PIC a toujours su s’ajuster, par exemple en modifiant sa structure de gouvernance afin d’y inclure une plus large représentation du milieu communautaire.

  • Au cours des travaux sur le bilan de la phase 1 en 2021, quelques constats ont émergé rapidement, par exemple le fait que le potentiel de collaboration entre les acteurs régionaux et les initiatives de quartier n’avaient pas suffisamment été exploité. À la suite de ces constats, l’équipe de coordination, en collaboration avec les partenaires, a élaboré une vision pour la phase 2 dans laquelle l’approche relationnelle, l’expérimentation et les apprentissages sont clefs .

    En s’appuyant sur cette vision et en misant sur les apprentissages, même vis-à-vis de nos propres pratiques, le PIC a connu des changements tels que :

    • Création de la série « Échange de pratiques » (Rapport d’activité PIC 2022-2023, p. 39);

    • Remplacement des rapports annuels par des rencontres de mi- et fin d’année (Rapport d’activité PIC 2022-2023, p. 34).

  • Pour clore la phase 1, il nous semblait primordial de faire le point sur l’expérience dans son ensemble. En plus des rapports produits par les porteurs des initiatives de quartier, des recherches et des évaluations, la responsable des connaissances et apprentissages au PIC a tenu 23 entrevues individuelles et collectives avec 35 personnes impliquées dans le projet.

    Afin de tâter le pouls des partenaires et d’intégrer leurs commentaires à la publication finale, les résultats préliminaires du bilan ont été présentés et bonifiés par une cinquantaine de partenaires le 1er juin 2023. Le rapport a été publié à l’automne 2023. Pour consulter le bilan, cliquez ici.

Soutien aux quartiers en matière d’apprentissage 

Depuis le début de la phase 1, des formations et des accompagnements visant à renforcer les compétences en apprentissage et évaluation sont offerts aux personnes impliquées dans les initiatives de quartiers. L’apprentissage est une notion centrale dans l’approche d’impact collectif, et les formations et accompagnements varient  de la mesure d’impact aux apprentissages stratégiques afin de répondre aux besoins des milieux. Durant la phase 1, un fort accent a été mis sur les processus d’évaluation comme méthode d’apprentissage. Ces processus visaient à évaluer les pratiques collaboratives ou les effets sur les personnes. Certains quartiers, tels que Centre‑Sud, par exemple, ont d’ailleurs rendu ces évaluations accessibles au public.

Cependant, avec la phase 2, la notion d’évaluation a été revue pour mettre davantage l’accent sur les apprentissages, dans le but de retirer un poids qui pesait sur les quartiers. L’offre de services a donc été élargie afin d’inclure de l’accompagnement pour que les  quartiers choisissent eux-mêmes la question qu’ils souhaitent approfondir, qu’il s’agisse d’un processus d’évaluation ou de recherche, ou encore de clarté stratégique. Dans un contexte postpandémique difficile et avec l’influence grandissante de la philanthropie basée sur la confiance, ce sont des processus qui demandent un investissement considérable; il est donc souhaitable que les initiatives se penchent sur la question la plus importante à résoudre pour leur bon développement.